LES VALLONS DE SAINTÉ
 
Cette proposition d’habitat alternatif saisonnier à pour vocation d’augmenter le bien être des Stéphanois durant l’été et notamment les grandes périodes de canicules. Saint-Étienne se vide de sa population l’été et ceux qui restent, souvent par manque de moyens ou de temps, se retrouvent sans véritables espaces sociales agréables. De plus, la ville ne possède pas de cours d’eau, de lieu de fraicheur.
 
Pour répondre à ses manques, le projet Les Vallons de Sainté s’intéresse aux microcosmes délaissés que sont les escaliers Stéphanois. Car Saint-Étienne est indissociable de ses collines, c’est une partie de son identité et c’est alors devenu une évidence de travailler sur ces espaces en plein cœur de ville.
 
Les vallons de Saint-Étienne investissent donc ces espaces et se veulent une expérience sociale en même temps qu’un havre de paix.
 
Les quatre “unités d’habitations” proposées se présentent comme autant de pontons, de belvédères verdoyants, tendus vers le panorama. L’utilisation de végétaux et de l’eau, vecteur de détente, invitent à la flânerie et rappellent les promenades en bord d’eau.
 
Les pontons sont pensés sur une même base structurelle, et chacun offrent une façon différente de les appréhender :
 
– Le ponton “pataugeoire” permet de profiter du petit torrent artificiel en laissant courir l’eau entre ses pieds.
– Le ponton table permet de s’asseoir dans l’herbe, les pieds dans le vide, comme sur une balancelle, et de partager un moment autour d’un pique nique ou autre activité tout en profitant de l’ombre de l’arbre.
– Le ponton parcelle est un simple carré invitant à la sieste.
– Le ponton “hamac” est destiné aux adeptes du bronzage tout en écoutant l’eau passer dessous
 
Yoann Keignart, David Tisserand, 2012